Mise en service d’une pompe « bélier »

Ce 3 août 2019, on nous signale la mise en service à Talaron d’une nouvelle pompe bélier mue uniquement par l’énergie cinétique de l’eau, sans autre apport d’énergie. Pas de moteur électrique ou thermique, donc.

Le nouveau modèle se distingue du précédent par un clapet anti-retour taré par un morceau de fer à béton. Le clapet anti-retour a été modifié pour être « normalement ouvert« , alors qu’il était « normalement fermé » par construction, en retirant son ressort de rappel.

La pompe exploite le principe inventé par Joseph de Montgolfier à la fin du XVIII° siècle. Elle est alimentée par une conduite motrice bénéficiant d’une hauteur d’eau d’environ 4 mètres, et peut relever une fraction du débit reçu d’une hauteur d’une dizaine de mètres, voire un peu plus. Ces premières approximations donneront lieu à des mesures plus précises. Pas encore de mesures de débit, mais on doit tourner à quelques litres par minutes.

Comme la sécheresse sévit, que l’eau est précieuse, on se contente de pomper l’eau en aval, de la remonter en amont et de la réinjecter en amont, comme ça ne coûte rien, pour tester le dispositif. Une application rigoureuse de la méthode des Shadocks.

Comme des mouches

Printemps 2019 : les abeilles tombent comme des mouches, dans les  rûchers de Talaron et alentour. Pas encore de diagnostic ni de certitude. Un produit phyto ? Une disette à cause de la météo ? Tout le monde s’interroge.

A suivre.

(C’était bien la famine : on apprendra plus tard que partout les abeilles manquent de nourriture.)

Recette du Chili Con Carne de Talaron

Le Chili est un plat sud-américain qu’on mange le 19 mars à Talaron.

  • Saisir ail + oignons + échalottes + sel + poivre avec un peu de matière grasse dans un faitou,
  • Saisir la viande hâchée (500 g pour 4 personnes ?)
  • Mélanger pas mal de tomates, ou sauce tomate, auxquelles on a ajouté 1 à 2 cuiller à café de cumin en poudre et 1 cuiller à café de piment d’espelette (à moins d’avoir une poudre qui s’appellerait du Chili),
  • Ajouter force haricots rouges qu’on aura laissé détremper une demi-journée dans beaucoup d’eau. Veiller à ce que ça ne soit pas sec. C’est la tomate qui apporte le liquide. Sinon un peu d’eau (mais je n’en mets jamais).
  • Mettre au four 180°c pendant pas mal de temps.
  • Servir avec du riz.
  • Resservir le lendemain et le surlendemain, sauf si on a congelé.
  • Terminer le repas avec un gâteau au chocolat de chez Florian.

Penser à inviter les voisins l’an prochain.

Conjoncture 2018 des châtaignes

On n’a pas encore livré grand chose, mais la récolte de châtaignes semble honorable dans la vallée, en particulier sur les hauts.

Voilà les cours dont on entend parler à Saint-Barthélémy-le-Meil :

  • qualité de base : 1,10 €/kg
  • AOP : 1,55 € / kg
  • Bon calibre AOP, bonne qualité : 1,70 €/kg
  • Bio : 1,90 €/kg

La récolte est assez abondante. Pas trop de traces de cynips. Mais la neige, abondante et lourde, vient tout compliquer à mi-récolte. Beaucoup de branches cassées et de dégats dans la châtaigneraie.

Il faudrait retrouver les dates de la campagne : je ne les ai plus en tête.

On renonce à flotter les châtaignes, déjà trop sèches : la flottaison produit beaucoup trop de fausses véreuses (2/3 sur notre échantillon).

14 novembre 2018 : un kayak à Talaron

On disait qu’il y avait eu des kayakistes à Talaron, mais le 14 novembre, nous en rencontrons un en chair et en os.

Dans la matinée, il arrête une vieille camionnette après le pont. Un petit kayak est accroché au flanc du véhicule. Un trentenaire sort de la camionnette et on engage la conversation. Il vient de Corrèze (pays de Chirac et de Hollande), où il n’y a pas d’eau dans les rivières. Il est venu parce la rumeur disait qu’il y avait de l’eau dans les rivières ardéchoises. Il travaille comme frigoriste en interim et bosse un peu à vendre des crèpes sur les marchés. Il semble jaloux de sa liberté et passionné de kayak.

On lui demande s’il sait où il met les pieds ou les pagaies, et oui : il a des tas de guides sur les rivières. Il dort dans sa camionnette et a déjà descendu la Dorne et des tronçons de l’Eyrieux. Nos gouffres ne l’inquiètent pas.

Il s’équipe doucement : enfile des chaussettes mouillées, un pull mouillé, une combinaison, un casque intégral, des gants, des bottines. Revêtir dans la fraîcheur des vêtements trempés semble son quotidien.

Jusqu’où ira-t’il et comment reviendra-t’il ? Il a laissé un vélo après Saint-Christol et remontera en pédalant en combinaison. Tout est rôdé.

Et le voilà qui se met à l’eau, dans le pré de Cl. Je le filme. On a prévenu Ch. qui surveille avec Fr. au-dessus du gouffre suivant. (Dis-nous, Ch., si tu as des photos de ton côté ?)

Pendant qu’il pagaie, on met un mot dans sa camionnette pour l’inviter à venir se réchauffer à son retour, mais on ne le reverra jamais. On entendra sa camionnette passer devant la maison, en route vers d’autres descentes. Dommage : on aurait bien aimé lui reparler.

Et la vidéo de son démarrage, à mettre en plein écran.

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Frelons d’automne

Nous étions tous d’accord hier à l’apéro : il y a recrudescence de frelons cet automne. Des asiatiques et des européens. On les voit, on les entend.

Beaucoup de pommes sont attaquées et évidées de façon bien caractéristique. Mon composteur héberge 3 frelons en permanence.

Et la projection est inquiétante pour le printemps. Il parait qu’un frelon qui niche en terre peut à lui tout seul donner jour à un essaim, au printemps. Vérifions : j’écris sans savoir. On bricole tous des pièges, mais on pense à un développement exponentiel que quelques bouteilles d’eau bricolées ne suffiront peut-être pas à enrayer.

A suivre, à étudier et à documenter…

Le pain devant sa porte

Ca n’est pas rien de voir arriver le pain frais devant sa porte, deux fois par semaine. Depuis toujours, la camionnette du boulanger de Bauvène s’arrêtait à Talaron. On se demandait un peu comment ça pouvait tourner, s’il était subventionné, s’il équilibrait ses comptes, si on ne devrait pas contribuer, s’abonner. Et en cet Automne 2018, la donne évolue.

D’abord la petite étiquette qui dit que le pain va bientôt augmenter de 5 centimes d’euros l’unité. Quoi de plus naturel ? Le comptable a regardé. Les coûts de production et de distribution augmentent et il faut bien s’adapter. On en parle avec le boulanger qui dit que sa vendeuse se fait un peu houspiller pendant sa tournée à cause de l’augmentation. Sans doute que les retraites n’ont pas augmenté en même temps que le coût de la vie. Mais 5 centimes d’euros, on les a dépensés en essence 3 ou 4 fois avant d’arriver à Saint-Christol ou à Vergnes.

Et quelques temps plus tard, patatras. La vendeuse, qui circule par tous les temps et monte et descend sans cesse de sa camionnette, a un gros lumbago, dont la rémission prendra du temps. Les tournées s’arrêtent, et on se demande si elles reprendront un jour. La page pourrait bien se tourner.

On ira chercher son pain au Cheylard.

C’est où, Talaron ?

Beaucoup de livreurs internet aimeraient le savoir, où est Talaron.

D’aucuns diront que c’est à Saint-Christol, Talaron. D’autres affirmeront que c’est sur Saint-Genest Lachamp. D’autres admettent que son territoire n’est pas vraiment défini, mais porte assurément sur les deux communes. Certains se réclament plutôt de la rive gauche du Talaron, et parlent de ‘Talaron-rive-gauche‘. Est-ce qu’enfin les Trappes ou Guillon en font partie, ou s’en distinguent ? Va savoir. Et quel code postal utiliser ? Le 07160 ou le 07190 ? Mieux vaut profiter de la tournée postale du 07160 qui remonte la vallée, que de passer par les crètes du 07190.

Ce qui est sûr, c’est que le Talaron y coule, à Talaron, et qu’on est bien dans sa vallée. Ce qui est sûr, c’est qu’en remontant la vallée on croise un panneau bleu qui dit qu’on y entre, puis qu’on en sort. Ce qui est sûr, c’est qu’on sait qu’on en est, de Talaron, et qu’on s’en réclame. Ce qui est sûr, c’est que plein, plein de visages, de personnalités ont été de Talaron et que leur souvenir y plane encore.

Peut-être trouverons-nous un jour une définition stricte de son territoire, mais on peut peut-être se contenter de ces approximations.

 

 

Noms et numéros de rues

Courant 2018, se mettent en place de nouveaux noms de routes et chemins, ainsi que la numérotation des adresses.

Ca nous donne du grain à moudre et nous pourrions ici :

  • recenser les noms des voies de Talaron,
  • aider à les cartographier, par exemple sur OpenStreetMap,
  • analyser ce qu’ils nous apportent.

Une cartographie à jour pourrait servir aux livreurs, aider en cas d’urgence, etc.

A suivre, donc…